Équipe: Dino Barbarese, Vladimir Topouzanov, Hugo Duguay

Cour intérieure: architecte de paysage Claude Cormier

La nouvelle construction agit comme un trait d’union entre les deux pavillons, assurant une transition entre les deux matérialités existantes adjacentes : la brique dorée du pavillon patrimoniale et le bloc de béton nervuré du pavillon brutaliste. Ce nouveau volume, transparent et diaphane, fournit un nouvel accès, accueillant, inclusif et s’adressant à la rue Saint-Denis, en contraste avec l’accès actuel s’approchant plutôt d’un quai de chargement en arrière-cour. Faisant écho aux courbes organiques du pavillon patrimonial et aux faisceaux lumineux des productions scéniques, les nouvelles façades de verre sont parsemées d’ouvertures circulaires à travers la sérigraphie. Ces percées dévoilent les personnages d’une pièce, dont les scènes sont celles de la vie étudiante d’un côté, ou de la vie urbaine de l’autre. L’intervention offre une expérience plus théâtrale et dynamique à la rue Saint-Denis, un nouveau repère visuel sur cette artère culturelle de la ville.

Dans sa condition existante, le bâtiment est desservi par un ascenseur permettant d’accéder uniquement au rez-de-chaussée et au niveau 2. L’intervention vise à améliorer la situation par le remplacement de cet ascenseur par un nouveau qui desservira l’ensemble des étages, et à offrir une entrée et des espaces de détente pour les étudiants. L’ascenseur permettra l’accessibilité universelle du bâtiment, tant pour les étudiants ou que pour les spectateurs de certaines des représentations ouvertes au public dans le studio André-Pagé au sous-sol. D’autre part, l’ascenseur répond à un objectif fonctionnel pour les livraisons occasionnelles et le transport des matériaux et décors à l’usage interne de l’École.