Complexe Des Sciences Pierre-dansereau De L’uqam

ARCHITECTESSaia Barbarese Topouzanov architectes, les architectes Tétreault Parent Languedoc et associés, Claude Cormier architectes paysagistes
EMPLACEMENT Montréal, Quebec
DATE2005
CLIENTL’Université du Québec à Montréal

DESCRIPTION

Équipe : Dino Barbarese, Patrick de Barros, Naomi Frangos, Céline Gaulin, David Griffin, Laurence Kerr, Jean-Louis Léger, Pascal Lessard, Julie Marchand, Yvan Marion, Nadia Meratla, Marc Pape, Louis-Guillaume Paquet, Marianne Potvin, Steve Proulx, Mario Saia, Annie-Claude Sauvé, Maxime Simard, Yvon Théoret, Vladimir Topouzanov, Sam Yip

Longeant la rue Sherbrooke, et surplombant la Place des Arts, le nouveau complexe des sciences de l’UQÀM occupe un îlot considérable en plein coeur du quartier des spectacles du centre ville de Montréal. Le plan directeur adopté préconise un modèle de « campus » au sens initial du terme, soit un champ circonscrit par des bâtiments et suivant le modèle classique de nombreuses universités nord-américaines. Ici, l’idée traditionnelle du champ de verdure est transformée en un continuum de sentiers, de cours et de jardins enclos dans les édifices ou intercalés entre eux. Leurs réseaux entrelacés tissent des liens entre les accès aux rues et les entrées des différents pavillons. Ils ménagent des lieux intimes de rencontre, d’échange, de détente et de réflexion. L’allée piétonne établie sur les traces de la rue effacée de Kimberley, et la rue Evans qui se prolonge à l’intérieur du site, viennent ancrer l’ensemble au tissu urbain montréalais. Nommé en hommage à Pierre Dansereau, cet enseignant et chercheur émérite en sciences de l’environnement, le complexe des sciences se devait de mettre de l’avant des stratégies de développement durable. La décision initiale de conserver de vieux bâtiments, celle de réhabiliter un site classé friche urbaine, l’utilisation de matériaux de recyclage et à bas indice COV (composés organiques volatils), le stockage de l’eau de pluie pour les toilettes et le jardinage, la disposition des rebuts de chantier, le souci d’efficacité énergétique de toits réfléchissants et la récupération de la chaleur, sont autant de principes de construction verte adoptés par le plan directeur.