Coeur des Sciences de L’université du Québec à Montréal

ARCHITECTESSaia Barbarese Topouzanov architectes, les architectes Tétreault Parent Languedoc et associés, Claude Cormier Architectes Paysagistes
EMPLACEMENTMontréal, Canada
DATE2005
CLIENTUniversité du Québec à Montréal

DESCRIPTION

Équipe : Dino Barbarese, Patrick de Barros, Naomi Frangos, Céline Gaulin, David Griffin, Laurence Kerr, Jean-louis Léger, Pascal Lessard, Julie Marchand, Yvan Marion, Nadia Meratla, Marc Pape, Louis-Guillaume Paquet, Marianne Potvin, Steve Proulx, Mario Saia, Annie-Claude Sauvé, Maxime Simard, Yvon Théoret, Vladimir Topouzanov, Sam Yip.

Le plan directeur proposait la restauration et l’intégration des bâtiments historiques déjà existants sur le campus, assurant ainsi la continuité souhaitée. Situé à l’ouest, le Grand Amphithéâtre du pavillon Sherbrooke, ancienne École technique de Montréal construite en 1917, qui abrite depuis 1998 la Faculté des sciences de l’UQAM, a été complètement rénové. Au centre, la nouvelle bibliothèque des sciences redonne vie à l’aile Kimberley qui était jusqu’alors désaffectée. L’ajout d’une proue de verre coloré symbolise le vibrant amalgame d’ancien et de nouveau. Le campus se dote d’un nouveau coeur avec la restauration de la vieille forge et de la chaufferie où, autrefois, les étudiants de l’école technique mettaient en pratique la théorie apprise. Avec sa cheminée comme point focal, cet espace retrouve une certaine simplicité, conférée par la mise à nu des poutres d’acier et par ses volumes largement ouverts. Ce « Coeur des sciences » est dédié principalement aux échanges et à la promotion scientifiques. En 1910, la brique claire choisie pour la construction des édifices de l’école technique symbolisait le progrès de l’industrie et apparaissait lumineuse dans la grisaille d’un Montréal de pierre. Pour sa qualité de réflexion de la lumière et pour son droit d’aînesse sur le site, elle est retenue comme matériau de base. Le verre est utilisé en complément pour dessiner des motifs architecturaux inédits. Si les trois nouveaux pavillons du côté est du campus suivent un certain nombre de principes communs, chacun est traité de manière unique, et reflète sa mission spécifique. Tous les édifices en périmètre proposent des entrées lumineuses menant de la rue Saint-Urbain vers les cours intérieures. Le volume de ces bâtiments a été mûrement pensé, leurs géométries se déploient en spirale, des niveaux plus élevés côté rue aux niveaux moins élevés côté jardin, permettant à la lumière de pénétrer jusqu’à l’aménagement paysager des cours intérieures.